Nouvelle
Le mot de Manon - Hiver 2012
// Équipe Wapikoni mobile
Ouf! Enfin 2012! L'année 2011 a été tumultueuse pour le Wapikoni! Mais enfin, comme dit l'adage : « Ce qui ne tue pas rend plus fort! » Après cette coupe financière, qui aurait pu signifier la mort du Wapikoni, nous sommes encore là, plus forts du soutien phénoménal obtenu durant cette période de crise.


Sept escales dans les communautés ont tout de même eu lieu en 2011 et d'autres auront lieu bientôt cet hiver grâce à Santé Canada. Votre générosité lors de l'événement-bénéfice permettra d'entreprendre une escale de plus cette année. Elle permet le déplacement d’une équipe sur le terrain, la formation d'une trentaine de jeunes et la production d'au moins cinq de leurs films et d'encore plus d'enregistrements musicaux. Ils vous en sont reconnaissants.
Le vent souffle à nouveau dans le bon sens, et des projets pour assurer la continuité de l’intervention et de la formation auprès des participants prennent forme. Les jeunes des communautés visitées par le Wapikoni mobile ont développé des compétences comme cinéastes et comme musiciens. Ces compétences, ils peuvent maintenant les mettre au service des communautés et des villes voisines. Le Wapikoni souhaite mettre en place des procédures pour faciliter leur emploi et, du même coup, assurer leur perfectionnement professionnel.
Quelques-uns sont bien partis : en janvier, Kevin Papatie, de Kitcisakik, a déposé à Téléfilm Canada son premier scénario de long-métrage dialogué, et Abraham Côté, de Kitigan Zibi, s'est équipé du matériel technique nécessaire pour être autonome et réaliser ses films. Il enseigne présentement la caméra dans un programme parascolaire à l'école secondaire de sa communauté. Chanouk Newashish et Gloria Coocoo, de Wemotaci, réalisent des films de prévention pour le Centre d'amitié autochtone de La Tuque, qui s’est maintenant doté d’un studio de production. Sacha Dubé et Marie-Pier Ottawa, Réal Junior Leblanc et Tshuetin Vollant réalisent des capsules pour le site Web du 8e Feu à Radio-Canada. Les jeunes du Wapikoni commencent à récolter ce qu'ils ont semé à force d'efforts, de persévérance et grâce à leur talent.
Ce mois-ci, le Wapikoni mobile relève un autre défi : trouver un nouveau local pour son siège social. On rêve d’y installer un studio qui permettra aux jeunes des Premières Nations de passage à Montréal d’y poursuivre perfectionnement et création. Une bonne année à vous tous, collaborateurs et amis du Wapikoni! Une année à la mesure de vos rêves! Merci de nous accompagner, c'est infiniment précieux!
Manon Barbeau